Archives de la catégorie ‘culture’

les Saints de Glace

Publié: 5 Mai 2010 dans culture

Les saints de glace sont traditionnellement fêtés les 11, 12 et 13 mai de chaque année. D’après les croyances populaires d’Europe du nord de la mer Méditerranée, saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais sont ainsi implorés par les agriculteurs et mis à contribution pour éviter l’effet sur les cultures d’une baisse de la température qui s’observe à cette période et qui peut amener une période de gel (phénomène de la lune rousse). On observe également des zones de gelées (région Alsace) jusqu’au 25 mai. Une fois cette période passée, le gel ne serait plus à craindre. La plupart des calendriers mentionnent actuellement d’autres saints à souhaiter ces jours-là : Estelle, Achille et Rolande. Le changement date de 1960. L’Église catholique romaine a décidé, alors, de « remplacer » les saints associés aux inquiétudes agricoles (réminiscence de paganisme au regard du Vatican) par d’autres saints et saintes qui n’auraient aucun lien avec ces croyances populaires.

 

 

Dictons

  • « Attention, le premier des saints de glace, souvent tu en gardes la trace. »
  • « Saints Pancrace, Servais et Boniface apportent souvent la glace. »
  • « Avant Saint-Servais : point d’été, après Saint-Servais : plus de gelée. »
  • « Quand il pleut à la Saint-Servais, pour le blé, signe mauvais. »
  • « Saint-Servais quand il est beau, tire Saint-Médard de l’eau. »
  • « Quand la Saint-Urbain est passée, le vigneron est rassuré. »
  • « Mamelon, Pancrace, Servais sont les trois saints de Glace, mais saint Urbain les tient tous dans sa main. »
  • « À la Saint-Georges sème ton orge, à la Saint-Marc c’est trop tard. »
  • « Saint Servais, saint Pancrace et saint Mamert font à trois un petit hiver. »
  • « Marquet, Georget et Philippet sont trois casseurs de gobelets » ou « Geourgeot, Marquot, Philippot, Crousot et Jeannot sont cinq malins gaichenots [garçonnets] qui cassent souvent nos goubelots [gobelets].»

« la peau des couilles »

Publié: 10 octobre 2009 dans culture

à ceux qui ament la langue française

Publié: 17 septembre 2009 dans culture
LES MÉTIERS : Le pâtissier  s’est fait une religieuse en un éclair. Le facteur légèrement timbré, prend tout à la lettre. Le coiffeur se barbe à force de couper les cheveux en quatre Le cafetier a servi un demi à un jeune mousse. Le poissonnier  fait le maquereau avec une morue. Le croque-mort  a enterré sa vie de garçon en buvant une bière. Le viticulteur  prend de la bouteille et demande qu’on lui lâche la grappe. Le plombier  a pris la fuite en fumant un joint. Le menuisier  a attrapé la gueule de bois en abusant du buffet. Le charcutier  a épousé un boudin, quelle andouille ! Le boucher s’est mordu la langue en taillant une bavette. Le boulanger  s’est fait rouler dans la farine, il est dans le pétrin. L’ épicier  a pris une amende en passant à l’orange. L’ avocat s’est trouvé bec dans l’eau en défendant une cruche. Le vétérinaire  a un chat dans la gorge et une fièvre de cheval. Le bûcheron  est resté sous le charme en écoutant Dutronc. Le couturier  a choisi de monter un col plutôt que de traverser la Manche. Le cordonnier  s’est fendu le cuir chevelu sur une route en lacets. Le pharmacien  a passé ses vacances au lac Satif, il s’est emmerdé. L’ électricien  a été déclaré positif alors qu’il était neutre. L’ horloger  n’a plus une minute à lui depuis qu’il a perdu la grande aiguille. Le bijoutier  a lâché une perle dans une rivière de diamants. Le sculpteur  a coulé un bronze dans un moule à plâtre Le cuisinier fait sa sauce tartare très tôt le matin. Le volailler  court après les poules et y laisse des plumes.

comment choisi-t-on le nom des ouragans??

Publié: 3 septembre 2008 dans culture
Sur quoi se base-t-on pour nommer un ouragan

Les ouragans portent tous des prénoms différents, comme l’ouragan John, l’ouragan Andrew, l’ouragan Denise, etc.

Plusieurs démarches ont été successivement adoptées pour nommer chacun des ouragans. Il y a très longtemps, ils étaient nommés en l’honneur du saint du jour. Par la suite, ils portèrent le nom de politiciens et de leur femme. On en est finalement arrivé, en 1979, à établir une liste de prénoms masculins et féminins, anglais, français et espagnols, en alternance.

Les noms utilisés reviennent à tous les 6 ans. Toutefois, il arrive que certains noms soient retirés dans le cas où il représente un ouragan particulièrement dévastateur. C’est en particulier le cas de Frédéric en 1979 et Joan en 1988.

 
Dans le cas d’une anne recors où le nombre de tempêtes dépasse 21, c’est l’alphabet grec qui est utilisé pour les nommer!

brasero ou four mexicain

Publié: 30 juillet 2008 dans culture

Mais qu’est-ce??

Il y a plusieurs centaines d’années les indiens d’Amérique du Sud fabriquaient des braséros pour se chauffer et faire cuire leur nourriture. Quelques familles mexicaines ont conservé cette tradition qui se transmet de père en fils.
Ils utilisent une terre spéciale pour élaborer ces braséros, barbecues mexicains

sa fabrication :
 
Quatre semaines de fabrication sont nécessaires : la terre est malaxée avec les pieds, moulée et façonnée avec les mains.
Les braséros, fours mexicains sont séchés au soleil pendant une semaine puis passés dans un four dont la température monte à plus 900°C.
L’opération dure encore une semaine en laissant les cendres du four s’éteindre progressivement.

La troisième étape est le lissage de la terre.

La quatrième étape est l’application d’une peinture ou d’un émail.

Cette terre réfractaire est trés résistante aux différentes températures de nos climats européens tant l’hiver que l’été.

 
 

reconnaitre un stéphanois

Publié: 4 mars 2008 dans culture

 Etes vous stéphanois ?  

  • Si tu attaques toutes tes phrases par Ahi ou Fouilla et que tu les finis toujours par « Bichette »,
  • Si la plupart de tes amis s’appellent « Bobichon, Fayolle, Rouchon, Réocreux, Saniol, Saniard ou Pialou »
  • Si tu prononces les « a » fermés  comme le « â » de « pâte » dans toutes tes phrases comme : « C’est çâ wai ! »
  • Si tu prononces les « eu » fermés également et qu’ainsi « jeune » se prononce comme « jeûne » comme par exemple : « Elle est tendue cell’lâ ! Tu veux l’awoir dans ta gueûle !! »
  • Si, quand tu les prononces les voyelles nasales « an », « en », « un » et « on », celles-ci tirent vers le « in » comme : « Oh Dylan vas-y lentemin dans les escaliers de la mère Fayolle et pour ce s’war oublies y pas les chaussin ».
  • Si pour toi les « e » au milieu des mots sont souvent  muets  ; par exemple, « atelier » se prononce « at’lier »ou même, « cette maison » sera prononcé « c’te maison », idem pour le fameux « a » de « Saint-Ch’mond » comme par exemple : « Ahi, c’te hè, l’aut’ jour sur St Ch’mond j’ai pas dégamaluché dans l’at’lier du Francis mwa té ! »
  • Si parfois tu élides un peu les « é » des participes passés; par exemple « Qu’est qu’il a l’tram, il est arrêt’ ou marre ! »
  • Si tu prononces les V comme des W comme : « Ah sawoir à peu près 18 Euros 50 M’me Matricon! »
  • Si le matin dans ta rue tu entends les gandous,
  • Si pour toi un mec qui se la pète est un Calaille,
  • Si dans ta cours de récréation quand tu étais petit, tu jouais les bonbons à la Grataille,
  • Si le dimanche tu vas ramasser des babets,
  • Si tu rechignes pas au médicament,
  • Si tu connais forcément un Guichard qui s’la pète
  • Si tu prends forcément l’accent stéphanois (même de façon forcée) au moins 5 fois par jour même quand tu es à 900 bornes de St Etienne,
  • Si sur l’autoroute tu regardes à chaque fois, dans les voitures immatriculées 42 que tu croises sur l’Autoroute, si tu les connais,
  • Si tu aimes bien ta petite râpée salade du dimanche,
  • Si tu crains pas le sarasson,
  • Si parfois dans les magasins tu es bercé par la musique lente de la vraie commerçante stéphanoise à la voix trainante et aux gestes lents mais sûrs,
  • Si quand quelqu’un sort de chez le coiffeur tu ne peux t’empêcher de lui dire : »Ahi t’es passé sous l’tram ! »,
  • Si quand quelqu’un a une nouvelle pair de chaussures, tu ne peux t’empêcher de les lui baptiser (même à 45 ans oui oui),
  • Si tu dis des gens qu’ils ont du bien parce qu’ils roulent en R 19 Baccara,
  • Si dans ton boulot y’a forcément quelqu’un qui dit : « On est mal payés mais alors qu’est qu’on rigole hein ! »,
  • Si lorsque tu es sorti avec des amis tu vas chercher ta quiche aux champignons à 5h du matin à la Gerbe d’Or,
  • Si tu t’es tapé un repas de famille (pour la communion du gosse) chez Barcet,
  • Si tu as connu le Café de Paris avec les deux tenancières bizarres,
  • Si tu as connu les 295 changements de la fontaine de la place de l’hôtel de ville,
  • Si tu connais la Ric’, Côte Chaude et Terrenoire comme ta poche,
  • Si quand tu étais petit tu allais te promener dans la Plaine du Forez
  • Si tu vais toujours une compétition de sport à Firminy ou St Héand les dimanches matin trop tôt,
  • Si parfois tu allais faire ton tour les WE en Haute-Big,
  • Si tu allais faire de la luge au Pilat alors que ton Papy était en train de s’enquiller 4, 5 Grogs en te regardant de la vitre…

Alors on peut dire que tu es stéphanois

pour une fois je vais être un peu chauvine

Publié: 10 février 2008 dans culture

Stétienne

Publié: 13 décembre 2007 dans culture

croque mort ou pompe funèbre

Publié: 15 octobre 2007 dans culture
un peu de culture!!!


Vous savez sans doute que, dans des temps anciens, pour  s’assurer que
quelqu’un était bien décédé, l’usage voulait qu’une  personne en charge de
cette vérification morde violemment un des  doigts de pied de la victime
(en général le gros orteil).

Si rien ne se passait, la personne était déclarée morte.  
C’est  donc de là que vient l’appellation de "croque-mort".

Cette fonction de croque-mort, qui était en fait une vraie  charge (comme
les bourreaux) se transmettait de père en fils depuis  la nuit des temps.

Mais un jour, catastrophe : le dernier  croque-mort, bien que père de
nombreux enfants, n’avait eu aucun  garçon ! Après concertation, sa fille
aînée reprit donc sa  charge.

Mais une des premières victimes qu’elle eut à traiter  était un  jeune
homme décédé d’une maladie grave : blessé aux  jambes, la gangrène l’avait
gagné et on lui avait coupé les 2  jambes jusqu’aux cuisses avant qu’il ne
meure des suites de  l’opération.

Là, je  suis certain que, vous me voyez arriver avec mes gros sabots !

La  jeune fille examina la situation et mordit donc avec précaution le  
premier membre inférieur qu’elle put trouver.
Alors  ?

Ce fut à cette époque, et très précisément  dans ces circonstances, qu’on
passa de l’expression "croque-mort" à  celle de : "pompe funèbre".

Amis de la poésie, à bientôt…

good bye lenin

Publié: 27 juillet 2007 dans culture

Synopsis

Alex, un jeune Berlinois de l’Est, apprend la chute du mur alors que sa mère est dans le coma à la suite d’un infarctus. Celle-ci a toujours été quelqu’un d’actif, participant avec enthousiasme à l’animation d’une chorale.
Les mois passent et le coma continue. La ville se transforme, les voitures occidentales sillonnent les rues, les publicités envahissent les murs. Au bout de huit mois, elle ouvre les yeux dans une ville qu’elle ne peut plus reconnaître. Alex veut absolument lui éviter un choc brutal que son coeur affaibli ne pourrait supporter.
Profitant de son alitement, avec l’aide de sa famille et de ses amis, il reconstruit autour d’elle son univers familier, convoque les jeunes chanteurs de la chorale, sollicite l’aide d’un ancien cosmonaute, reconverti en chauffeur de taxi, et s’efforce de faire revivre la RDA dans les 79 m² de l’appartement, remis aux normes socialistes.