Archives de la catégorie ‘Santé et bien-être’

déodorant bio

Publié: 25 avril 2008 dans Santé et bien-être
la polémique du moment port sur l’alumine présente dans les déodorants qui favoriserait le développement du cancer du sein.
 
Comme moi si vous regardez, vous vous apercevrez surement que dand votre déodorant, cette molécule est présente.
 
afin de ne pas prendre de risque inutile, il existe un déodorant qui enlève les odeurs de transpiration et qui est naturel : le pierre d’Alun
 
Je vous laisse effectuer vos recherches à ce sujet, sachant que en + des odeurs de transpiration, elle serait performante pour les coupures et piqures d’insectes…

du CO2 dans nos assiettes

Publié: 20 avril 2007 dans Santé et bien-être

Oubliant les saisons, les consommateurs achètent des fraises à Noël ou des cèpes au printemps, qui auront parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver sur leur table.

 
LES CONSOMMATEURS ont choisi : tout, tout de suite, tout le temps. Telle est leur devise dans le domaine alimentaire comme pour le reste. Cela ne choque plus personne de pouvoir manger n’importe quel fruit ou légume quelle que soit la saison et en tout lieu. Seulement voilà, ces exigences devenues règles de vie ordinaire, ont un coût écologique élevé : elles entraînent des émissions toujours plus importantes de gaz à effet de serre.

 

Les quantités d’aliments conso- mmées ne varient pas. Les Européens n’engloutissent guère plus aujourd’hui qu’il y a trente ans. « Et sur la même période, le poids des aliments transportés est peu ou prou resté de 70 kg par an et par habitant », explique Jean-Stéphane Devisse, spécialiste des questions climatiques auprès de la WWF.

 

Ce qui a changé, c’est le type de produits, et les distances qu’ils arpentent. Désormais, les aliments se promènent, s’échangent et font le tour du monde avant d’arriver dans une assiette. On déguste des fraises et des haricots verts à Noël, des cerises à la Toussaint, des cèpes en avril… Les crevettes viennent de Madagascar, le boeuf est argentin, les ananas sont du Ghana, comme bien d’autres fruits et légumes qui viennent d’Afrique ou d’Amérique latine. On déguste du vin chilien, australien, etc.

 

La liste est infinie et les kilomètres parcourus explosent, tous transports confondus. « En une trentaine d’années, le nombre de camions et la distance parcourue en Europe ont été multipliés par quatre », poursuit l’expert. Même croissance exponentielle pour les bateaux et les avions cargo. Selon la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), le fret aérien va même croître plus vite que le transport de passagers dans les années à venir. « Le transport est devenu l’un des principaux impacts environnementaux de la consommation alimentaire », précise Élisabeth Laville (1) fondatrice du cabinet de consultants Utopie.

 

Pour autant, les camions, les bateaux ou les avions ne polluent pas dans les mêmes proportions. Pour une tonne d’aliments transportée sur un kilomètre, un bateau émet entre 15 et 30 grammes de CO2, un camion entre 200 et 450 grammes (plus si c’est un camion réfrigéré) et un avion entre 500 et 1 600 grammes. « Importé par avion du Ghana, un kilo d’ananas équivaut à cinq kilos de rejets de CO2, contre 50 grammes s’il est importé par bateau », explique encore Élisabeth Laville. De même, une étude suisse montre que « des melons venant de la Guadeloupe par avion occasionnent une demande en ressources énergétiques non renouvelables dix-sept fois plus élevée que les melons importés du Brésil par bateau. » Et près de cinquante fois plus que des melons de Cavaillon…

 

« Manger citoyen »

 

Les calculs ne s’arrêtent pas là. Indirectement, consommer de la viande encourage les émissions de gaz à effet de serre. Et surtout le veau et le boeuf, gros consommateurs d’aliments à base en céréales. « Deux cents grammes de volaille émettent dix fois moins de gaz à effet de serre que la même quantité de boeuf », assure une brochure de l’association Réseau Action Climat-France. Pire, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) souligne certaines aberrations du commerce : en 1999, la France a exporté 3 515 millions de tonnes de lait. Cette année-là, elle en importa aussi 1 641 millions !

 

Pour « manger citoyen », plaident les écologistes, il faut retrouver le temps des saisons, le goût de la consommation des productions de sa région. Et ce sans attendre que l’explosion des prix du transport nous y contraigne. « C’est l’énergie pas chère qui permet de rendre le coût de la logistique négligeable par rapport à celui du coût humain », rappelle Jean-Marc Jancovici, consultant sur les questions énergétiques, qui pose l’alternative : « Soit on rétablit progressivement le marché, soit on prend le risque d’un choc violent dans quelques années. » Un choc qui déstabilisera encore plus les pays en voie de développement, qui approvisionnent les étals de nos marchés.

 

(1) Achetons responsable, E. Laville, M. Balmain, Seuil.

les ordinateurs ça chauffe

Publié: 22 novembre 2006 dans Santé et bien-être

Mine de rien, un ordinateur allumé, même en mode « veille », ça consomme de l’énergie… 

En Grande-Bretagne, la Fondation nationale de l’énergie et la société 1E ont fait le calcul. Les entreprises du pays représentent un parc informatique de quelque 10 millions de PC en service… et un ordinateur sur six n’est jamais éteint sur le lieu de travail. Il reste donc allumé toute la nuit et le week-end, même quand le bureau est vide… 

Surtout que la mise en réseau de différents postes empêche bien souvent l’« hibernation » (veille prolongée) de s’activer, quand cette fonction existe. 

Résultat, sur une année, c’est le grand gaspillage : une consommation de 1,5 milliard de kWh, un coût de 115 millions de livres (171 millions d’euros), et des émissions de 700 000 tonnes de CO2

Tout cela peut être évité en un clique. Il suffit d’éteindre son ordinateur avant de partir en week-end ou, mieux, de le débrancher. Puis que seule la mise hors tension complète ne consomme pas d’électricité. 

Mais les habitudes ont la vie dure. Les raisons invoquées par les sondés qui n’éteignent pas leur PC laissent perplexes : 

– c’est trop de tracas (17,5%) 

– personne d’autre ne le fait (10%) 

– ce n’est pas important (10%) 

– j’oublie car je suis pressé de rentrer chez moi (8%). 

Quant aux patrons, ils ne rappellent jamais ce geste éco-citoyen à leur équipe. C’est en tous cas ce qu’affirment 88% des sondés… et seuls 6% de ceux qui éteignent leur poste « régulièrement » le font pour réduire les émissions de carbone.

Toutefois, nos amis britanniques ne sont pas une référence. Une étude de l’association Energy Saving Trust, publiée aujourd’hui, les classe comme les plus grands gaspilleurs d’énergie d’Europe de l’Ouest.

A leur place, vous feriez quoi?